Oronce conçoit l'ensemble du matériel de A à Z, et en fabrique lui-même la quasi-totalité. Après avoir préparé la jument, Fabien fit un ferme "yup' " et d'un coup à gauche et hop on monte sur le Brand, le "vrai" Brand, ici nous nous arrêtons à mi-pente dans le virage (repérez le panneau Brand) où se trouve une parcelle Zind Humbrecht (repérez la borne du domaine). On retrouve là haut d'autres vignerons, je reconnais Claude Weinzorn ou encore Michel Ginglinger. Là commence la démonstration, au début un peu fébrile pour la jument starisée pour l'occasion, en effet elle n'a certainement jamais vu autant de monde autour d'elle pendant qu'elle travaille. Par rapport à un travail de la terre à cheval en plaine, la vigne en coteau présente certaines difficultés qu'il n'est évidemment pas aisé d'appréhender. Ainsi le matériel (socs notamment) que fabrique Oronce présente-t-il des différences par rapport au matériel d'un travail en plaine.
En tout cas, le labour à cheval ne s'improvise pas, on l'a vu ce Dimanche sur le Brand, et il est bien dommage que nous ayons entre temps perdu les techniques, et c'est là tout un savoir-faire à reconstituer. En bref, et partant du principe que la vin est dans le raisin, c'est à dire dehors, dans le coteau, un travail de vigne qui recherche le respect du terroir viendra à se tourner vers le cheval de trait. En effet cette méthode est bien plus douce et respectueuse de la terre, car les moyens conçus pour le travail de la vigne "traditionnel" sont "violents" et en fait inadaptés. Même en tant qu'amateur, on ressent la "douceur" de la méthode vis à vis de la terre et de l igne. Une bien enrichissante expérience que cette échange, même si bien des questions que je n'ai pu poser restent ouvertes."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire